C’est fini. Les trois semaines d’immersion de la rédaction d’1 Epok formidable chez Heureux Les Curieux, à Paris, viennent de se terminer. De nouvelles vidéos ont été tournées, dont une avec l’artiste, conteur et inventeur Julio Villani. Un ultime café a été pris dans la cuisine planquée au sous-sol. On a décroché, déscotché, plié, rangé, emballé, embarqué, posé, déposé.

L’aventure continue…

Le bilan de cette délocalisation « rive droite » ? Des rencontres, des rencontres et encore des rencontres…. Rien de virtuel. Que du réel. Et ça change tout. Même si parfois le virtuel permet d’accéder au réel – merci LinkedIn et Instagram -, c’est quand même le face à face qui fait la différence, transforme l’essai et fait avancer. La preuve : cette folie douce d’avoir exporté la salle de rédac’ de l’autre côté de la Seine a donné l’idée à une femme, fan d’1 Epok, de proposer une résidence pour la conception d’une partie du prochain numéro de la revue. L’aventure continue, donc… et cette fois, hors de France.

Fine équipe et lieu secret

Une petite équipe est en train de se constituer pour partir travailler huit jours sous le soleil, cet été, loin de Paris. Celle-ci se compose d’ores et déjà d’une photographe, d’un illustrateur, d’un duo de créateurs et d’une… « cuisinière ». Une fine équipe pour une résidence dans un lieu discret, secret, caché au milieu d’un centre-ville en effervescence, où travaille, invente, imagine et reçoit, une femme dont l’univers créatif rejoint celui d’1 Epok. Nous ne nous connaissions pas. Elle a vu, sur les réseaux sociaux, la salle de rédac’ déployée chez Heureux Les Curieux. Elle m’a proposé de prendre un café, en face du Conran Shop, où elle venait d’acheter le n°3 d’1 Epok. On a fait, défait, refait le monde de la presse – entre autres -. Puis, elle a parlé de résidence, de carte blanche, de places, d’espace et de… liberté. Son nom ? Trop tôt pour le dire, ou de l’art d’entretenir le suspense, susciter la curiosité, fidéliser les lecteurs, agacer les « pilleurs »… Une info quand même – avec l’affreux jargon des « influenceurs » - : sur « Insta’ », ses seules initiales fédèrent un nombre d’abonnés qui flirte avec les « 12 k »…