HERMES 1 bisIl n’y a que la maison Hermès qui peut faire venir des journalistes un dimanche matin. J’ai aussi le souvenir d’un départ qu’elle avait organisé de Paris vers 5 heures du matin (encore !), direction Rungis, où une pianiste jouait au milieu des carcasses de viande… Mais, même aux aurores, on se lève tous pour… Hermès ! Hier, le rendez-vous était au 30 rue des Acacias, dans le 17ème arrondissement (Ternes, ligne 2). C’est dans le Studio des Acacias qu’avait lieu la présentation du nouveau service de porcelaine, baptisé Carnets d’Equateur, dont on doit les dessins au peintre Robert Dallet. Avec bêtes sauvages et végétation luxuriante au menu. C’est même dans une véritable jungle que les assiettes, plats, vases, théières… étaient disséminés au rez-de-chaussée du Studio. Au troisième niveau, une longue table était dressée. Et au deuxième étage, place aux petits fours, en provenance de chez Lenôtre. On a aimé les mini-hamburgers, le risotto et son émulsion de truffes, le velouté de pommes de terre avec noix de saint jacques et re-truffes -on ne s’en lasse pas-, sans oublier les blinis recouverts de caviar et tarama. Le plus surprenant ? Le canapé qui mêlait betteraves et carottes. Le photographe Philippe Garcia, qui pourtant n’aime pas la betterave, en a repris.

Une profusion de tillandsias parmi lesquels il fallait se faufiler…

Côté service : Hugo et Michaël étaient irréprochables. Impeccables. Calés sur l’élégance du show. On a refait le monde avec Paola Arigoni, souri à Vivianne Blassel, salué une consœur du Vogue Allemagne. Quand la présentation d’un nouveau service de table peut paraître rébarbative chez certains, là, tout était magique. Léger. Décalé. On sentait que l’on s’était amusé à créer et recréer une jungle au beau milieu de la ville. « La veille encore, on s’interrogeait sur la pertinence de mettre une plante ici ou là. On s’est aussi longtemps demandé s’il fallait faire venir des animaux », nous a-t-on confié. Finalement pas de léopard ni de lion à l’horizon. Mais des bruits, des mouvements, des rugissements, une profusion de tillandsias parmi lesquels il fallait se faufiler. Il ne manquait que Tarzan dans le décor. L’a-t-on trouvé ? A suivre