HERMES BIS 2Ils sursautaient tous. Dès qu’une feuille, une branche, un buisson bougeait, s’agitait, chaque visiteur frémissait. Au moindre rugissement, chacun se retournait. Comme si un tigre, un lion, un léopard pouvait surgir de quelque part. Dimanche dernier, le rez-de-chaussée du Studio des Acacias ressemblait à une jungle. Une vraie. Même l’humidité ambiante des forêts tropicales était recréée par une légère brume qui flottait sur la végétation. Des arbres, des plantes exotiques au milieu desquels se cachaient les pièces du service de porcelaine Carnets d’Equateur. Une scénographie entre Tarzan et Indiana Jones. J’ai cherché un sosie de Johnny Weissmuller. En vain. Pas d’Harrison Ford non plus. Mais une drôle d’assiette immaculée qui, en un clin d’œil, s'est parée d’un dessin de Robert Dallet. Magie noire sur assiette blanche. Hermès aime jouer, surprendre. On se laisse prendre...

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