Faire le maxi avec un mini

Epoque faussement formidable : le distributeur à l’angle des rues Larrey et Monge, à Paris, a avalé ma carte Visa. Appeler la banque + faire opposition = ça y est, c’est fait. Sauf que je dois patienter jusqu’à jeudi avant de retrouver un sésame qui me permette de retirer de l’argent. Et je n’ai plus que 10 centimes d’euros dans mon porte-monnaie. Aux armes ! Heureusement, il me reste une carte de crédit estampillée « Bon Marché » : vous savez, ce grand magasin de la rive gauche parisienne aux allures de mini Dubaï, qui n’a plus de « bon marché » que son nom et où l’on vient acheter du pain, une chaise Bertoia ou un string en dentelles en confiant les clés de son 4x4 noir à un voiturier. Ambiance. Moi, là-dedans ?  Il faut que je me mette en conditions pour affronter cette faune, voisine du Flore, qui claque son fric sans aucun chic. Préparez-vous : cette immersion au cœur de la « gauche milliardaire » du faubourg Saint Germain risque d’inspirer le prochain « post » de ce blog.