Petites histoires de la Grande épicerie

Séance ravitaillement à la Grande épicerie de Paris, hier vers 14h45. La bonne heure, car pas ou peu de monde dans les rayons. En revanche, à l’espace PicNic, c’était la bousculade. Avec une pléiade de copiés-collés du versaillais Jean-Benoît Dunckel et autres sosies de Matthieu Chédid, des filles sorties des pages « mode » du magazine Jalouse et quelques costards-cravates en Berluti venus s’encanailler. Certains déjeunaient au champagne, d’autres payaient leur addition avec des tickets-resto. Cherchez l’erreur. Retour au rayon « yaourts », où un gamin grognait car il voulait récupérer le ballon que sa mère avait mis dans le caddie. Epoque formidable : il s’agissait d’un ballon de foot griffé Chanel. Je ne savais même pas que ça existait. Faut que je perde ma Visa plus souvent (voir « post » précédent) ou que j’infiltre non pas le « Club des 5 », mais le « Club des 500 » : ce club rassemble les élèves de l’Ecole alsacienne qui vivent dans des appartements de plus de 500 m2. Les futurs clients de la Grande épicerie du Bon Marché ?