Douceurs angevines

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« Que faites-vous le week-end ? » C’est la question que m’a posée Sébastien Boisnard, un confrère du Courrier de l’Ouest. Réponse : « en général, je suis angevine ». Car Paris en fin de semaine devient le QG des bobos avec poussettes, des bimbos en goguette, des badauds STS (short-tong-sac à dos). Donc, je fuis les bords de Seine pour leur préférer ceux de la Maine. J’ignorais qu’en répondant cela, on me demanderait mon carnet de bonnes adresses angevines. Bonnes adresses qui font, cette semaine, l’objet d’un article dans l’hebdomadaire Angers ma ville. Mieux encore : on peut me suivre à la trace, grâce à un mini plan numéroté et légendé du centre-ville ! Il ne manque que les pointillés pour le découper et le glisser dans son « city guide » angevin : époque formidable. Quant à mes points de chute, il y en a pour tous les goûts. Avec la librairie Candide en pole position : pour les vieux bouquins, les cartes postales d’un autre âge, les affiches à dénicher, la famille Leicher à rencontrer, sans oublier le chat qui veille dans l’arrière-cour et le cabinet de curiosités qui vient d’ouvrir ses portes -demandez une visite guidée à Guillaume !-. A tester aussi : la maison Benoit, pour les chocolats et surtout les financiers. Une adresse précieuse qui s’est dupliquée  -la bonne idée !- à Paris, à l’orée du Marais, 75 rue Saint Antoine. Un repaire pour tout Angevin en exil. Un repère pour tout accro aux douceurs angevines.