Ils sont luthiers. Elle est artiste-peintre. Il est relieur. Il est architecte d’intérieur… Ils habitaient tous une métropole. Ils l’ont récemment quittée pour venir s’installer à Blois. Effet Covid ? Pas toujours. Certains étaient en quête d’une ville « à taille humaine », d’autres voulaient de l’espace, d’autres encore ont été séduits par les bords de Loire… Ils ont donc posé leurs bagages au cœur du Loir-et-Cher, à 80 minutes de TER de Paris, pour vivre autrement. Certains avec des projets à long terme. C’est le cas de Matthieu Marquaille. Avec son mari, psychologue, ils ont fait l’acquisition d’un hôtel particulier des XVIIe et XVIIIe siècles, à rénover entièrement. L’idée : transformer cette bâtisse de 500 m2, au cœur de Blois, en maison d’hôtes avec bibliothèque et salon de thé. Quant au relieur Vincent Collet, installé dans le quartier des arts, au pied du château royal de Blois, non seulement il a pu préserver sa clientèle parisienne, au regard de la proximité de la capitale, mais il a su en développer une nouvelle, plus locale. Ainsi les participants à ses ateliers d’initiation à la reliure viennent d’Orléans, de Tours, de Bourges.

© Alexandre Marcheguet

Jardins royaux et roseraie classée

Ici Blois, 45 000 habitants. Une petite ville au grand potentiel. Où les Rendez-vous de l’histoire, manifestation fondée en 1998 par Jack Lang alors maire de la ville, réunit chaque année quelque 40 000 festivaliers durant cinq jours d’octobre. Où les Promenades Photographiques, festival estival depuis 2005, ont quitté Vendôme en 2022 pour investir désormais 13 lieux emblématiques blésois, dont le pavillon Anne de Bretagne, érigé au début du XVIe. On vient aussi à Blois pour flâner dans les jardins royaux, réaménagés en 1992 par le paysagiste Gilles Clément, et dans la roseraie – classée Jardin remarquable – que l’on doit à Arnaud Maurières et Eric Ossart : en 1991, c’était le premier jardin public que le duo de paysagistes concevait alors… Là, à deux pas, on s’arrête évidemment chez Dominique, au Kiosque de l’évêché, pour un café, une crêpe, un verre de Chinon… avec la Loire à ses pieds. D’un point de vue économique, c’est tout aussi attractif : depuis novembre 2022, quelque 600 foyers ont été accompagnés par Be LC, l’agence d’attractivité du Loir-et-Cher, pour s’installer dans le département. Ils ont bénéficié d’une aide à la recherche d’un logement et à l’insertion professionnelle du conjoint arrivant.

© Alexandre Marcheguet

La « Tour Beauvoir » et ses 123 marches

C’est de tout cela dont parle l’article de 10 pages consacré à Blois, dans le nouveau numéro de Singuliers, magazine créé en 2022 par Sylvie et Patrice Besse. Un complément évident, intelligent, pertinent à leur agence immobilière. Car dans Singuliers, on évoque tout ce qui incarne et reflète l’esprit des appartements, maisons, manoirs, châteaux que l’agence Patrice Besse propose à la vente. À savoir : le patrimoine sous tous ses aspects – bâti, paysage, culture, artisanat, gastronomie… -, l’art de vivre et autres curiosités. Au fait, à Blois, Patrice Besse vend un donjon et une tour de garde, vestiges des fortifications du XIIIe siècle. Si la tour ne dépasse pas la douzaine de mètres de haut, le donjon – dit « Tour Beauvoir » - flirte avec les 24 mètres et compte 5 niveaux desservis par un escalier de 123 marches. Devenue prison après la Révolution – et ce jusqu’en 1945 -, cette « Tour Beauvoir » se voit de loin et son toit-terrasse offre une vue panoramique sur la ville et la Loire. C’est d’ailleurs depuis ce « rooftop » à l’ancienne que le photographe Alexandre Marcheguet a notamment immortalisé Blois. L’image ouvre le reportage qui s’étend sur dix pages dans Singuliers. Dix pages qui m’ont permis de donner la parole à celles et ceux qui ont fait... le choix de Blois. Dix pages dont nous avons fêté, tous ensemble, la publication autour d’un verre au Kiosque de l’évêché. Nouveau QG d’1 Epok.

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Singuliers est disponible ICI