GAISNBOURG 1Vernissage de l’expo Serge Gainsbourg, à la Galerie de l’Instant, rue de Poitou (Filles du Calvaire, ligne 8). Il y a foule. Ça déborde sur le trottoir et la chaussée. Une fois à l’intérieur, on ne voit pas grand chose. D’ailleurs, un type dit à sa copine : « j’reviendrai. J’vois rien. En fait, j’suis venu pour les copains… » Nous, on n’en a pas croisé de copains. On a slalomé entre gobelets vides, assiette de guimauves, photos vintage signées Tony Frank et un duo de femmes qui voulait faire ami-ami. Puis, on est parti. Un peu déçu par une ambiance qui ne reflétait pas Gainsbourg. « Birkin est passée », nous a-t-on dit. Oui, mais pas de bande son raccord avec le décor, pas de « 102 » -double pastis 51, cher à Gainsbarre- en plus du champagne. J’aurais aimé voir la tronche des invités, un brin désaltérés, si un DJ improvisé avait enchaîné Je t’aime moi non plus, La décadanse et Variations sur Marilou… ça aurait vite réchauffé l’atmosphère. Là, on serait sans doute resté. A titre perso, j’ai le souvenir d’avoir programmé une BO particulière lors d’un anniversaire chez Natacha, rue Campagne Première (Raspail, lignes 4 & 6). « Combien voulez-vous de bougies sur le gâteau ? », m’avait demandé le chef Alain Cirelli. « Peu importe. On connaîtra mon année de naissance en écoutant la musique… » Au moment de souffler sur les flammes, la sono avait craché 69 année érotique… Ce soir là, chez Natacha, un secrétaire d’Etat, sur le point de se marier, avait pris le « 06 » d’une call girl prénommée Valérie… CQFD.