Arty-show

Il existe des mots, à consonance anglo-saxonne, qui vont, viennent, reviennent. Dans les écrits. Dans les paroles. Exemples : « it-bag », « it-ceci », « it-cela »… Pire, peut-être : le mot « arty ». Comme un artichaut, il s’accorde à toutes les sauces. « Je cherche une destination arty ». « J’ai envie de déjeuner dans un bistrot arty ». « Vachement arty ta jupe ! » « So arty, ta nana ». « Top arty ce Darty ! »… Et j’en passe. Epoque formidablement « arty », donc. Sans que personne ne soit réellement capable de définir le sens exact de cet adjectif. « Arty » serait-il synonyme de « in », « à la mode », « branché », « baba », « bobo », « fric & frime »… ? Un peu de tout ça à la fois, à en croire la vitrine de la « galerie-store » parisienne « Arty dandy », rue de Furstemberg. Ce que l’on y trouve ? Une « élection d’objets singuliers ». En toute simplicité. Le temple de l’« archi-arty » et de l’« arty-chic » qui aime s’afficher dans une « arty-party » ou un « arty-show ». Vite un « arty-Martini », histoire d’oublier cette « arty-ode-à-l’arty ».