Opter pour l’OPNI

Je suis arrivée avec 30 minutes de retard à Pantin. A cause d’un taxi coincé dans les embouteillages du tunnel sous la place de l’Etoile et d’un métro qui s’est attardé à la station Ourcq. On m’a pardonnée. Avec un grand sourire à l’écoute du récit de ma traversée de Paris. On est comme ça dans les ateliers de la maison Hermès. L’esprit grand ouvert, les idées larges. Un lieu à part, où depuis quelques temps on recycle les chutes de tissus, de peaux, les objets inutilisés. On demande à des artistes, des designers de plancher sur la seconde vie que l’on pourrait donner à ces matières de récup’. Un drôle de labo, baptisé « petit h », qui donne vie à des OPNI : objets poétiques non identifiés. Epoque formidable. Une sélection de ces OPNI sera exposée du 7 au 31 décembre chez Hermès, 17 rue de Sèvres, à Paris. Et pour une immersion totale dans les ateliers du célèbre sellier, allez au ciné : Les Mains d’Hermès, documentaire signé Frédéric Laffont et Isabelle Dupuy-Chavanat, est programmé du 23 au 30 octobre au Reflet Médicis, à Paris. Plus amusant encore : aller voir ce film à Amsterdam, au Eye Institut le 17 octobre, ou encore le 19 novembre au Katorza à Nantes. Nantes, où la boutique Hermès, cachée dans le passage Pommeraye, est peut-être l’une des plus belles… du monde ?

Petite confidence entre amis : ce soir, je serai l’une des invités de Michel Field dans son émission « Rendez-Vous à l'Hôtel », sur Europe 1, de 21h à 22h30. Décidément, mon bouquin « Ces Machines qui parlent de nous » incite réellement à la conversation…