La folie panini

Le panini est partout -époque formid’?-. A Paris, on en mange dans les squares, les boutiques, le métro, le bus… Assis ou debout. Avec plus ou moins d’habileté. Tantôt ça dégouline. Tantôt c’est le fromage qui fait des fils à n’en plus finir. Devrait-on fournir un mode d’emploi pour croquer, mâcher et déglutir le panini proprement ? La question est posée. Dans la capitale, l’un des QG des mangeurs de panini est sans aucun doute la place Saint Michel. Surtout le samedi midi. A Angers, son équivalent pourrait être la place Sainte Croix. Juste au pied de la statue de Monseigneur Charles-Émile Freppel (1827-1891). C’est ici, en effet, que les fans du petit pain chaud et allongé se retrouvent pour déguster. Savourer. Qu’il pleuve, qu’il vente, ils s’assoient sur le débord du socle sur lequel repose la statue de l’ancien évêque de la ville. Une habitude. Un rituel. Et, ici aussi, ça dégouline, ça fait des fils… un peu beaucoup, à la folie. A vous couper l’appétit.