Donnez-moi ce que vous voulez

Ai trouvé une perle. Une perle rare. Un jeune électricien qui vient dépanner en deux temps, trois mouvements. Efficace. Sympa. Je n’en demande pas plus. Et au moment de le payer, à la question « combien je vous dois », réponse : « donnez-moi ce que vous voulez ». Gloups. Jamais entendu ça de ma vie. Je donne deux billets. Réponse : « c’est trop ». Ok, je ne lui en donne qu’un. Jamais fait ça non plus : époque formidable. Les avantages de la province ? Car la scène ne se passe pas à Paris, bien sûr. Mais à Angers. En réalité, le jeune électricien est déjà un véritable homme d’affaires : en agissant de la sorte, il sait que je vais le rappeler pour d’autres petits travaux. Il a tout compris à l’art de la fidélisation. A Paris, le dernier électricien que j’ai sollicité m’a envoyé une facture à tomber de sa chaise. Il n’a plus jamais remis les pieds chez moi. CQFD.