L’Opéra Garnier privatisé. On ne pouvait pas manquer ça. On a donc profité du vernissage de l’expo Picasso et la danse - jusqu’au 16 septembre au musée de Garnier - pour déambuler dans les couloirs, les coulisses et même s’inviter à une répétition de La fille mal gardée, un ballet en deux actes signé Frederick Ashton, d’après Jean Dauberval. Première prévue le 25 juin.

Curiosités endimanchées et chignons savamment travaillés

Garnier vide. Pas tout à fait quand même. Il y avait les invités du vernissage : des fans de Picasso, des danseurs, des danseuses, quelques curiosités endimanchées, quelques chignons savamment travaillés… On a croisé aussi les privilégiés conviés à voir La fille mal gardée avant tout le monde. Les accès à la salle n’étaient pas fermés. On est entrés. On est restés… un peu. Le temps de shooter le plafond signé Chagall, vérifier le confort des fauteuils et profiter de la clim’. Car le musée de Garnier a un défaut majeur : il fait aussi sauna…

Bustes, colonnes, marbre et double « v »

On a aimé le balcon-terrasse déserté qui domine l’avenue de l’Opéra, les hauteurs sous plafonds, les bustes, les colonnes, le marbre pour tout, partout… Et l’expo Picasso ? A voir aussi. Au moins pour le dessin réalisé pour le Ragtime de StraWinsky. Et oui, Picasso doublait volontiers le « v » du compositeur russe.