Nantes était sous la pluie hier après-midi. Comme dans la chanson de Barbara. Pas grave. C’est toujours un plaisir de faire étape dans la patrie du petit beurre LU et du choco BN. D’ailleurs j’en avais dans mes poches lorsque j’ai rencontré les designers de l’agence Faltazi (www.faltazi.com). De drôles de types, qui font habilement le grand écart entre leurs créations pour un leader du petit électroménager et leur travail de recherche sur une autre façon de consommer et d’éliminer ses déchets. Leur panoplie de bons élèves cache en réalité une approche inédite en France d’un design engagé, « militant » disent-ils : époque formid’. Entrés en résistance contre le prêt à penser, ils tentent de se faire entendre. Pas si simple. Mais ils tiennent bon. Ça rassure. Et puis il a fallu les quitter : une conférence sur Skype pour eux et le TER de 17h34 pour moi. Un TER rempli de vélos et d’étudiants qui rentraient à Angers. J’étais la plus âgée du wagon. J’ai pourtant sorti mon paquet de choco BN de mon sac, mais je n’ai bluffé personne.
