On y était dans la salle 2 du Gaumont Opéra (Opéra, lignes 3, 7 & 8) pour l’avant-première du film Parenthèse, sur les écrans le 20 juillet prochain. Ce premier long métrage de l’ami Bernard Tanguy raconte la fugue, à bord d’un voilier, de trois types de cinquante ans, nostalgiques de leurs vacances à Porto-Vecchio en 1989. Le trio se compose d’un éternel étudiant, qui enchaîne les conquêtes féminines et vit encore dans une chambre de bonne. Il y a l’hypocondriaque célibataire, qui fréquente l’hosto comme on va au bistrot. Et celui qui a « fait les Glénans » et fondé une famille, mais s’ennuie avec une femme fraîchement entrée en politique. Il va alors s’offrir un bateau et embarquer ses deux copains durant cinq jours entre Port-Cros et Porquerolles.

PARENTHESE 2BO de Stupeflip, allumeuses de vingt piges et défilé de tote bags

Ecrit par Bernard Tanguy et son frère Hervé, le scénario sonne juste. Les dialogues sont ciselés, drôles, décalés. Les quinquas s’en prennent un peu plein la tronche. Et les allumeuses de vingt piges aussi. Le tout rythmé par une BO signée Stupeflip et sans jamais sombrer dans la facilité, ni la vulgarité. Les Tanguy offrent un instantané d’une galerie de personnages qui cherchent, se cherchent, trouvent ou croient trouver… Servi par des acteurs volontairement non « bankables » (Vincent Winterhalter, Eric Viellard, Gilles Gaston-Dreyfus, Anne Serra, Sophie Verbeeck, Dinara Drukarova, Nathalie Besançon…), ce film mêle spontanéité, légèreté et sincérité. A l’image du cocktail qui a suivi la projo. On a aimé le rosé en provenance de Porquerolles, les mini sandwiches, le serveur qui a goûté le vin rouge cul sec - sans le recracher ! -, le défilé de tote bags, nos échanges avec Vincent Winterhalter, Dinara Drukarova et Nathalie Besançon.

PARENTHESE 3Crowdfunding et gentils donateurs cités au générique

Chapeau à Bernard Tanguy, qui a ramé pour boucler son budget. Ça fait dix ans qu’il travaille sur ce film, qui n’aurait pas vu le jour s’il ne l’avait pas financé en partie avec son propre argent. Il a également levé 27 000 euros via une campagne de crowdfunding sur Movies Angels. Pour remercier les « GD » - gentils donateurs -, il les cite au générique. Très chic… surtout que je fais partie de la liste !