photo 2Le Café de l’Espérance est l’un des restos préférés d’1 Epok. C’est compliqué d’y aller de façon régulière, car il se cache sur les hauteurs de Bordeaux, à Bouliac. Annexe de l’hôtel Saint James - où l’expo « Etre(s) Singulier(s) » va s’installer du 3 octobre au 1er janvier -, il se situe de l’autre côté de la rue. Juste après la boulangerie et le coiffeur… Terrasse ensoleillée, pergola, banquette de velours rouge à l’intérieur, on aime l’accueil chaleureux de Gabriel, la tapenade qui arrive avant même de passer commande, Michèle Torr en fond sonore - « Emmèèène-moi danser ce soir… » - et la bouteille du Vin du Jardin… à mon nom.

Cèpes, frites et spontanéité

Hier, le déjeuner s’est résumé à des cèpes du Médoc à l’huile, commandé à un petit producteur local par le chef étoilé Nicolas Magie, qui office à la table du Saint James. Les précieux champignons étaient accompagnés d’une salade et de frites « maison » à tomber. Aucun superflu. Juste du bon, du vrai, du spontané. Tout ce qui se fait rare à Paris ou que d’aucuns osent facturer une blinde.

Longère XVIIIe, vignes, roses et tilleuls

photoSuite et fin de cette carte postale gourmande, avec une vue du Saint James. Cette longère du XVIIIe a été métamorphosé en hôtel en 1989 par Jean Nouvel. L’architecte a eu pour parti pris de tout ouvrir sur la nature environnante. La montrer telle une œuvre d’art. Résultat : aujourd’hui, dans les pavillons inspirés des anciens séchoirs à tabac, on est cerné par les vignes, les roses, les tilleuls… avec la ville au loin.