Il faut sauver le soldat Tanguy

SONY DSCJ’ai déjà parlé de lui sur ce blog. Il s’appelle Bernard Tanguy. Son job ? Producteur et réalisateur de films. Pour ma part, je l’ai rencontré lorsque je préparais une enquête sur les têtes de classe qui avaient bifurqué pour vivre de leur passion. Car Tanguy a fait l’X. Brillant sujet pendant sa prépa à Louis le Grand, il a ensuite intégré Polytechnique : « parce que c’est une école qui permet d’être payé pendant ses études et laisse ainsi du temps pour s’adonner à sa passion ». La sienne, à l’époque, c’était la musique : une semaine après son arrivée à l’X, il a créé le club rock de l’école. Aujourd’hui, il donne dans le cinéma. Et là, il a besoin de nous. Si, si. Actuellement en train de tourner son premier long-métrage, intitulé Parenthèse, il cherche des financements. Alors, il en appelle aux copains : « aux amis, relations et autres personnes sympas de mon carnet d'adresse ». Tous dans le même bateau pour soutenir le film sur la plate-forme participative Movies Angels. Se ruiner ? Pas tant que ça. On peut donner même 10 euros. Le prix d’une place de ciné sur les Champs Elysées. Pour l’heure, Tanguy a déjà récolté 13 500 euros. C’est un début. « Quelques personnalités soutiennent ma démarche, notamment Agnès Jaoui, qui s'est impliquée dans le scénario », confie-t-il. Epoque formid’. Mais plus que 45 jours pour trouver les fonds qui manquent. Vous hésitez à sauver le soldat Tanguy ? En regardant la bande annonce de Parenthèse, tous les doutes seront levés. Allez-y, c’est ICI.