Difficile de se démultiplier durant les D’Days. Plein d’invitations. Plein d’événements. Dans plein d’endroits différents. Il faut donc faire des choix. Hier soir, c’était rive gauche que ça se passait. Première escale rue de Sèvres, où petit h présentait « la complicité qui lie Hermès & François Azambourg ». Une connivence telle une évidence, où légèreté rime avec fluidité, poésie avec fantaisie. Imaginez : souffler du verre dans du cuir… C’est l’expérience qu’a menée Azambourg, en développant tout un travail autour du cuir à bride et du verre, les deux confrontés au feu. Le résultat : des vases cuir-verre présentés en avant-première dans le cadre du festival du design, à voir jusqu’au 13 mai chez Hermès, rue de Sèvres. Entre petits fours, thé vert glacé et champagne Roederer, on a salué Guillaume de Seynes, refait le monde avec Pascale Mussard, François Ha Minh Tinh, parlé de la rue Monge et des Gobelins avec Charlotte de La Grandière… Un portrait d’Azambourg face à l’iPhone de Comtesse, un dernier verre, puis direction rue Monsieur le Prince.
Aspiro, vélo, télé et télécommande
« Bienvenue dans la dernière demeure d’Auguste Comte… » Pas mal, l’appartement du fondateur du « positivisme ». Des salons en enfilade, des cheminées, des miroirs, des tableaux et une série d’objets de grande consommation… dorés à la feuille. Ces curiosités signées Mathias Kiss sont exposées jusqu’au 14 mai. Une installation où se mêlent aspiro, fer à repasser, vélo d’appartement, télé, télécommande… le tout dans une version volontairement bling-bling. Tel un autre regard posé sur nos objets domestiques et surtout un décalage immédiat avec l’austérité de l’appartement d’Auguste Comte. Deux époques se côtoient, cohabitent, s’entrechoquent. Mathias Kiss n’était plus là quand on est passés. Quant à l’ami Gilbert Kann, il était venu dans l’après-midi. On l’a raté. On a shooté. On s’est cassés.
Rencontre avec l’artiste François Azambourg, samedi 13 mai de 16h à 18h à la librairie Chaîne d’Encre, Hermès : 17 rue de Sèvres, Paris 6e.