C’était hier dans le square Maurice Gardette. A dix minutes du métro Parmentier. Sous le kiosque à musique, le pianiste Stefan Cassar a enchaîné morceaux de Bach, Liszt, Ravel, Ligeti, Cage, Glass ou encore Chopin. Sous l’œil d’invités, enfants curieux, voisins, gardiens du square… Une mixité improvisée. Un concert de haute volée. Des anecdotes racontées par Cassar. Et des dizaines de chaises à ranger sous le kiosque, une fois la musique stoppée. Une chaîne s’est alors organisée, comme ça, spontanément. Tout le monde s’est parlé. Un moment rare, baptisé Le Piano Perché et imaginé par Thierry Consigny. L’autre maestro de cette parenthèse hors du temps.