1-DS LA TETE DE DESCOTT 4.2.DEFIl a repiqué sa 2nde « à cause du flipper » : « j’y jouais quasiment tous les jours, avec des pièces anglaises, au bowling de l’avenue Foch ». Ses parents sévissent. Ils l’envoient dans un pensionnat allemand, au beau milieu de la Forêt Noire. Un soir, il s’en échappe. « Une femme m’a pris en stop sur le bord de la route ». Fin de la fugue. Et retour à Paris, où il retrouve les bancs de Saint Jean de Passy… Rien que l’adolescence de Régis Descott ressemble à un roman. Si bien qu’après avoir flirté une dizaine d’années avec le journalisme, il décide de se consacrer à l’écriture. Auteur de sept ouvrages, son huitième roman sortira le 16 mars prochain aux éditions Grasset : « un ovni », disent déjà quelques fins observateurs.

Un « romancier du bizarre », marié et père de trois garçons

En attendant l’arrivée de cette curiosité en librairie, 1 Epok a décidé d’inspecter, disséquer et raconter l’univers de Descott. De ses lieux de prédilection à ses sources d’inspiration, en passant par quelques figures de sa garde rapprochée, nous avons poussé la porte du jardin secret de ce « romancier du bizarre », comme l’écrivain Arnaud Guillon le définit. Marié, père de trois garçons et toujours tiré à quatre épingles, ce Parisien du Nord du 16ème, né en 1966, a tout pour rassurer. Mais méfions-nous des apparences : la première fois que je l’ai croisé -par hasard-, place Saint-Sulpice, il m’a parlé de crimes, de tueurs en série, de Jack l’Eventreur et Dracula. A suivre.