Ils ne travaillent plus à 100% à Paris. Florence Deygas et Olivier Kuntzel partagent leur semaine entre la capitale et une maison au milieu d’une forêt, à une heure de route. Les dessinateurs, graphistes et réalisateurs étaient en quête de calme et de silence pour créer d’autres choses, autrement. Pour le numéro 3 de la revue 1 Epok formidable, ils ont ouvert les portes de cette retraite secrète… parce que la vie de bureau n’est pas que citadine. Parce que pour Olivier Kuntzel, « travail » et « plaisir » sont des mots qui vont très bien ensemble.

 

 Florence Deygas : « Ici, on est délivré de la pensée des autres »

 

Dans les pièces en enfilade, on slalome entre souvenirs, bouquins, disques, photos, dessins, mais aussi notes de travail scotchées sur les murs, projets en cours, tableaux cachés sous des draps, sans oublier une pléiade de versions des fameux speakers anthropomorphes signés Kuntzel+Deygas. Au milieu de tout ça, le couple s’invente un autre silence. « Ici, on peut commencer à écouter d’autres choses », dit-elle. « On peut bénéficier chacun de son silence », complète-t-il. « On est délivré de la pensée des autres », renchérit-elle. A Paris, c’est au musée de l’Orangerie, dans la salle des Nymphéas, que les deux complices trouvent le calme. A la campagne, c’est dans leur bureau, en forêt ou le temps de couper quelques herbes aromatiques en se penchant par la fenêtre de la cuisine.

 

 

Olivier Kuntzel : « Plus c’est silencieux, plus on entend l’allumette qu’on craque »

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Photos / © Bruno Comtesse