Fenêtres sur cour

dans la cour 1

Quand le film Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu dépasse les 3,5 millions d’entrées, évidemment, par esprit de contradiction, je vais voir autre chose. Comme Dans la cour, par exemple. Le dernier Salvadori. Avec Catherine Deneuve, Gustave Kervern et Féodor Atkine. Tout se passe dans une cour à Goncourt, Paris 10ème. Encore une histoire de voisinage, à quelques jours de la Fête des voisins. Ça tombe bien. Salvadori faufile sa caméra dans une loge de gardien d’immeuble, où Antoine (Gustave Kervern), le paumé, le camé, échoue par hasard et par défaut. Là, il va croiser Mathilde (Catherine Deneuve), qui se laisse lentement glisser vers la folie… douce. Drôle d’endroit pour une rencontre. Drôle d’histoire aussi. Avec ses hauts, ses bas, ses débats. Le tout teinté d’humour noir, de justesse, de réalisme, d’espoir, de désespoir. Ça finit bien pour les uns, moins bien pour les autres. Comme dans la vie. Comme dans cette ville. Comme dans notre époque si formidable.