Ils ont quitté la rue Jean Ferrandi et la librairie Appétit pour la place Saint-Germain-des-Prés. Depuis hier soir, les portraits d’Apollonia Poilâne, Pierre Gagnaire, Jacques Genin, Juan Arbelaez ou encore Cyril Aouizerate sont accrochés dans un salon de la Société d’encouragement de l’industrie nationale. Ils sont une douzaine. Tous issus de notre série Etre(s) Singulier(s), qui se pose et s’expose depuis plus d’un an à présent, ils évoquent ce qui se mange et ce qui se boit à travers des parcours hors des sentiers battus. Mis en avant jusqu’à demain soir à l’Hôtel de l’Industrie, face à l’église Saint-Germain-des-Prés, dans le cadre de la Fête de la Gastronomie, ils ont fait l’objet d’une première présentation hier soir, lors d’un vernissage très officiel en présence de figures politiques et médiatiques, dont le patron de Rungis, Stéphane Layani, et d’une cinquantaine de représentants de maisons labellisées Entreprises du patrimoine vivant (EPV).

Andouilles, andouillettes, maison Fossier et champagne Gosset

Ces « EPV » sont à l’origine d’une table d’exception, dressée à l'Hôtel de l'Industrie et sur laquelle se côtoient aussi bien des pièces de l’Orfèvrerie d’Anjou que des chocolats Fouquet, de la vaisselle Bernardaud, des galettes Goulibeur ou autres gâteaux basques de chez Pariès. 1 Epok a aimé l’Atelier de l’Argoat, spécialisé dans la fabrication d’andouilles et andouillettes. Oui, on est comme ça : Guémené et Vire nous inspirent. On a trempé aussi quelques biscuits roses de la maison Fossier dans des coupes de champagne Gosset et goûté aux sardines Gendreau. La fête se prolonge encore aujourd’hui et demain, dans l’hôtel particulier de la Société d’encouragement de l’industrie nationale. Pas besoin de montrer patte blanche. Ici, on fête la gastronomie entre amis. On entre sans frapper : les portes sont ouvertes.