Electro choc

Ecrire sur l’électroménager ouvre des portes. Des perspectives. On est invité à des conférences face à des pros de l’électro. On refait le monde avec les experts du fer (à repasser). Une agence de com’ de Manhattan verse quelques royalties en échange de la reprise d’un « post » de ce blog, inspiré par Nespresso. Mieux encore : DHL m’a livré hier un carton. Pas très lourd. Mais imposant par sa taille. Je n’étais pas chez moi. Une voisine a réceptionné le colis. Mystérieux. Tout en hauteur. Je viens de le récupérer. Qu’est-ce que c’est ? Une curiosité qui a la forme d’un aspirateur. Je ne lui ai pas encore retiré son plastique. Il est sur mon palier. Tout habillé. J’attends pour le déballer d’avoir le temps de l’observer, le toucher, le tester. Car cet outil ne se compare à rien. Ni au traineau. Ni au balais. C’est un ovni. Un objet à part qui incite à scinder en deux le mot « électrochoc ». Une curiosité signée James Dyson, l’inventeur de l’aspiro sans sac et du ventilo sans pales. La suite de mes impressions lorsque je l’aurai mis en marche. Un exercice bien plus poétique que la lecture du communiqué de presse qui vient d’arriver dans ma boîte mails. Un texte insipide, surtitré « institution germano-pratine », m’apprend que La Palette, le vrai faux bistrot d’intellos, « lance sa carte œufs bio à moins de 10 euros ». En, voilà un étonnant slogan d’attachée de presse ! « Lancer une carte » : à la tronche ? Des « œufs bio » : spécial bobos ? « A moins de 10 euros » : ben ouais, mais si on convertit en francs, ça fait quand même « l’omelette bio au fromage » à près de 60 balles ! Epoque formidable, où plus besoin d’aspirine pour passer l’aspiro, mais d’être friqué pour frimer au café.