SCHNOCK2 En fait, il n’y avait pas de glace avec le vin et la bière -encore heureux !-. Mais le “on the rocks” du titre de ce post, c’est pour la rime et le clin d’œil à la double vie de Christophe Ernault : meneur de revue à temps plein ; leader-chanteur (sous le pseudo d’Alister) quand bon lui semble. Hier soir, il a donc organisé un “verre de l’amitié” à l’occasion de la sortie du numéro 18 de la revue Schnock. Ça se passait dans un salon des Fauvettes, le ciné de l’avenue des Gobelins (Les Gobelins, ligne 7). Là, on a brossé un tableau noir de la presse avec Frédéric, nommé Alexandre “meilleur parti de la soirée” -c’est lui qui encaissait les ventes de la revue- et maté une créature vêtue d’un jeans taille haute et d’un décolleté telle une invitation au voyage : une variante de Joëlle -oui, la chanteuse du groupe Il était une fois-. Pourtant la soirée Disco Inferno, pour le lancement du jeans "78", ce n’est que samedi soir aux Bains… la dame, un brin évanescente, avait un peu d’avance.

Pasolini… une nouvelle marque de pizzas surgelées ?

On a aimé papoter avec la “Cécile du 14ème” (arrondissement). Elle fait partie de cette génération qui n’avait qu’une obsession : échapper à la scolarité au lycée Paul Bert. “J’étais bonne élève, j’ai pu aller à Victor Duruy”. Chicos. Son rêve, aujourd’hui ? “Bosser pour Air France”. Non, pas en tant qu’hôtesse de l’air, comme Natacha… mais pour les magazines estampillés du logo de la compagnie aérienne. “Je leur ai proposé un sujet sur Pasolini, personne ne m’a jamais répondu”. Tant qu’ils n’ont pas pris le réalisateur de Théorème pour une nouvelle marque de pizzas surgelées, rien de grave…

Une buvette de fête avec un minervois de choix

On s’attendait à un discours d’Alister ou à une reprise improvisée de La femme parfaite. Mais le maître de cérémonie a préféré tenir la buvette. Une buvette de fête, avec un minervois de choix -cuvée 2012 du Domaine d’Albas-, du blanc aussi et des bouteilles XXL d’Heineken. Bon, au fait, y’a qui à la Une du nouveau Schnock ? Philippe Noiret. Faut dire que de Zazie dans le métro à Coup de torchon, en passant par Les Ripoux et la collec’ de John Lobb de l’acteur, il y a de quoi disserter. On a séché la projo de Clara et les chics types, suivie de celle des Caprices de Marie. Direction le Tournon, pour un autre verre de l’amitié avec une autre Cécile, installée derrière le bar cette fois. En chemin, sur l’avenue des Gobelins, on a croisé un jeune labrador, tenue en laisse par sa maîtresse. La pensée du moment a été : “les chiens c’est comme certaines (bonnes) femmes : faut les sortir tous les soirs !” Ça nous réussit le minervois.