Notre « Epok » épate !

Pièce jointe MailL’article est paru aujourd’hui dans l’hebdo gratuit Angers ma ville. La journaliste Sarah Guyon consacre un papier à ce blog. Notre « Epok » a la cote. Tant mieux ! Ce qui lui a plu ? Le ton décalé. La spontanéité. Mais surtout la rubrique « A 1h30 de TGV ». Normal : c’est celle qui parle d’Angers et du regard parfois cynique, souvent caustique, que les Parisiens posent sur « la province ». Rien que ce mot, « province », les fait blêmir. Même s’ils sont nés loin de la capitale, l’énergie qu’ils ont dépensé pour venir s’y installer, « monter à Paris », justifie leur mépris soudain pour les contrées lointaines qui les ont pourtant vu grandir. Si bien que l’on me dit encore : « alors, ce soir, tu rentres dans ta campagne ? » Pire : « comment sont habillés les gens à Angers ? » Pire encore : « c’est bien, la vie à Agen ? »… Bref, j’ai droit à tout. Et je m’en fous ! D’aucuns pensent qu’ « exil » rime avec « asile ». Moi, je crois que le métro rend « dingo ». C’est de bonne guerre dans notre époque si formidable.

Au fait, un mot du photographe qui a signé mon portrait paru dans Angers ma ville. Il s'appelle Alexandre Dhordain. Ancien journaliste, il débute aujourd'hui une carrière dans la photo. Pour voir sa série de portraits de boxeurs, cliquez ici.