KERMESSE 3Rien ne l’arrête. Rien ne lui fait peur. Aussi à l’aise dans un salon feutré que dans un jardin, au Grand Palais ou aux Bains, l’ami Bruno Comtesse a poussé la curiosité jusque dans une cour d’école… le temps d’une kermesse. Accessoirement, le soir où les Bleus recevaient la Roumanie au Stade de France, en match d’ouverture de l’Euro 2016. Ce qu’il en a rapporté ? Des images, bien sûr. Et quelques anecdotes. Comme ce stand « maquillage », où un « papa maquilleur » a peinturluré une pléiade de gamins, tantôt avec un logo de Batman, tantôt avec un drapeau tricolore. Par patriotisme ? Ecole de la République oblige... Non, plutôt par regret de ne pas être devant son écran géant à mater l’entrée des Bleus sur le terrain. Car la kermesse a démarré à 18 heures pour jouer les prolongations peu avant 21 heures.

Entre soft porn et pop corn

KERMESSE 2L’envoyé très spécial d’1 Epok a aimé les T-shirts rose fluo que portaient les parents impliqués dans les attractions, la gestion des barbecues - par des habitués de « la » soirée merguez - ou encore le service de L’Oasis orange et du rosé - en bouteilles version magnum, s’il vous plaît -. Gobelets en plastique pour éviter la casse du verre, mais alcool autorisé… Comtesse a apprécié la machine à barbe à papa. Il s’est marré en voyant une fille en Nike et socquettes, le service d’ordre et son détecteur de métaux, le décolleté de la maman qui supervisait la pêche aux canards : à chaque bestiole récupérée par la créature penchée au-dessus de la bassine pleine d’eau, la vue était plus qu’incitative… Entre soft porn et pop corn, la kermesse d’école a son charme. Les plus caustiques parlent de lieu idéal « pour emballer la mère dépressive ». Les plus poétiques y voient des fillettes en robes de princesse et des petits garçons en princes plus ou moins charmants. Les plus pragmatiques redemandent des parts de gâteaux faits maison à 1€.