PIAGET 2Ça sent le sapin… de Noël. Dans les vitrines, la déco, les illuminations nocturnes. C’est dans cette ambiance d’avant fêtes que Bruno Comtesse, envoyé très spécial d’1 Epok -formidable-, a poussé la porte de la boutique Piaget, rue de la Paix à Paris (Tuileries, ligne 1). La soirée se voulait destinée aux fidèles de la maison. Les habitués. Les connaisseurs. Notre photographe, “grand reporter” à ses heures, avait décroché un carton par le même complice qui l’avait déjà entraîné Salle Cortot. Une figure de la musique contemporaine, amateur de montres. D’ailleurs, ce fameux complice n’a pas hésité à essayer quelques modèles en diamants, par goût, par passion, par plaisir et… pour la photo. Arrivé à 19h18 “environ”, Comtesse a d’emblée accepté une première tournée au champagne. “Faut se mettre dans le trip, où tout brille, tout scintille”. Il a enchaîné avec “d’excellentes saint jacques dans des coques nacrées”. Vers 19h53, il a observé “pendant 28 secondes environ” un maître horloger installé au milieu de la boutique, en train de remonter le mécanisme d'une montre : “faut bien se cultiver un peu”.

Pas farouche, la “jolie fille” a ouvert les “hostilités”…

Re-champagne pour Comtesse. Au fait, portait-il une montre ce soir-là ? “Oui, une Baume & Mercier, cachée sous ma manche de chemise”. Il n’allait donc pas demander l’heure aux femmes, histoire de se faire de nouvelles copines. D’ailleurs, il n’en a pas eu besoin. Les créatures sont venues à lui, attirées comme des aimants par un badge -à l’effigie d’un hall d’entrée du 16ème sud- épinglé sur le revers de son manteau. Une première vers 20h08, “mais elle était accompagnée d’un dandy en smoking et noeud pap’ ”. Une deuxième aux alentours de 20h16. Là, la partie de chasse paraissait bien engagée. Pas farouche, la “jolie fille” a ouvert les “hostilités” : “vous avez l’air sympa”. Ça attaquait dur. Comtesse adore : “on a parlé architecture”. Normal, elle bossait dans le bâtiment. Re-champagne. Suivi d’un chaud-froid de volaille au homard, “en bouchées”. Puis, rouleaux de printemps au poulet, avant le passage de macarons framboise et d’éclairs au chocolat. Affamé et inspiré par sa conquête du moment, Comtesse a goûté à tout : “c’était parfait”. Seul bémol -en plus du match nul du PSG à Angers- : “lorsque la fille m’a avoué qu’elle n’était pas venue seule, mais avec un type en train de lui garder… son sac”. Fin de party vers 21h09. Mais Comtesse n’est pas rentré bredouille. Dans sa poche : l’adresse mail d’un vendeur de chaussettes de luxe sur le Net. Peut servir avec l’arrivée de l’hiver.