Il était une foi

ainsi-soient-ils-saison-2

La redevance télé est de retour. C’est la période où il faut s’en acquitter. A chaque fois, on se demande à quoi bon. Car rien de bien sur le petit écran. Rien de bien, excepté quelques ovni. A l’image de la série d’Arte audacieusement intitulée Ainsi soient-ils. C’est déjà la deuxième saison, qui touchera à sa fin jeudi soir. Un ovni, je vous dis. Car chaque épisode nous invite à suivre le quotidien de jeunes séminaristes, à Paris. Tiraillés entre engagement et envie de succomber aux tentations, entre rigueur du séminaire et crises de foi, ils doutent, s’interrogent et dérogent à quelques règles. Le tout saupoudré d’intrigues en provenance du Vatican et sur fond de rachat du séminaire par un milliardaire du Qatar : époque formid’ ! Les coulisses de l’Eglise comme si on y était. Avec des manipulations et autres humiliations calquées sur celles que l’on peut voir en politique. Certains séminaristes avalent des couleuvres aussi grosses que celles des attachés parlementaires fraîchement débarqués dans les couloirs de l’Assemblée ou du Sénat… D’aucuns diront que ça forge le caractère. D’autres préféreront jouer les filles de l’air. En attendant, prions pour que les séminaristes des Capucins reviennent pour une troisième saison.