Histoire à la con…

j'ai épousé un conCet après-midi, j’ai raté un train. A dix minutes près. Tant pis. Du coup, j’ai attendu 45 minutes dans la gare Montparnasse. Pas eu envie de sortir, juste celle de trainer d’un Relay à un autre. Entre les mini-paquets de Petit Beurre, les unes de magazines et les bouteilles d’eau hors de prix. C’est alors que je suis tombée sur une nana avec capuche bordée de fausse fourrure, sac en bandoulière à l’effigie de La Laitière -celle du yaourt…- et valise à roulettes. J’ai observé les quatrièmes de couverture qu’elle regardait dans le rayon librairie. Il s’agissait de deux versions « poche » de deux bouquins à succès. Le premier s’intitulait J’ai épousé un con. Le second, La femme parfaite est une connasse ! . Epoque formidable. En a-t-elle acheté un ? Oui… le premier ! Faut-il en déduire que le second plait davantage aux… garçons ? Curieuse, je suis allée, à mon tour, jeté un œil sur la quatrième de couv’ de J’ai épousé un con. Ça raconte l’histoire de Pépita. C’est qui ça ? Selon « le mot de l’éditeur », c’est une fille « tendance Saint-Germain-des-Prés/Saint-Tropez et dingue. Dingue de l’amour et dingue de Roméo, un golden boy haut en couleur mais plus beauf que jet set »… Effrayant. Atterrant. Déprimant. Mais j’ai tout oublié en jetant un sort à un mini-paquet de Petit Beurre. Puis, plus tard, en prenant la pose, pour les besoins d’un confrère du Courrier de l’Ouest, dans un ciné « art et essai », à Angers, avec un drôle de Woody Allen dessiné par Floc’h… Promis : l’image sera bientôt sur ce blog.