Quand le bureau devient bistrot

Après Rachida Dati au Flore (voir ici), c’est au tour de Jean-Pierre Chevènement de refaire le monde au Tournon. C’était hier à 18 heures. Subitement, le bistrot voisin du Sénat s’est rempli. Je n’ai pas compris. La pluie avait cessé de tomber, donc les visiteurs n’étaient pas là pour s’abriter. Non, ils étaient là pour un café et boire les paroles de l’ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement Jospin. Le patron du Tournon avait prévenu : « en fin de journée, la salle a été réservée ». Je pensais que c’était pour un apéro. Erreur. Désormais, faute de bureaux suffisamment spacieux –le prix du mètre carré parisien serait-il en cause ?-, nos politiques investissent les bistrots. Epoque formidable. A peine Chevènement s’est-il installé sur la banquette du fond du bar que j’ai levé le camp.