Après Pleure pas la bouche pleine, le film de Pascal Thomas, collector de 1973, place à On ne meurt pas la bouche pleine. C’est quoi, ça ? Un polar écrit à quatre mains par le chef étoilé Thierry Marx, fan de romans noirs, et la scénariste Odile Bouhier. Le tout publié dans la collection Sang neuf, le label polar des éditions Plon. Bon, ça fait plein d’infos d’un coup, tout ça. Et c’est pas fini : une séance de signatures a été organisée en soirée, dans le showroom flambant neuf de Mathilde de l’Ecotais, au fond de la cour du 49 rue de Seine, à Saint-Germain-des-Prés. Au fait, c’est qui Mathilde de l’Ecotais ? Une touche à tout : design, photo, scéno, déco… elle passe de l’un à l’autre, au gré de ses inspirations. Rue de Seine, elle a récupéré l’ancienne galerie de sa mère pour y installer des objets de curiosité qui se mélangent à des images, des pièces de mobilier et même une drôle de vitre de flipper détournée en tableau à accrocher sur un mur.

Faux lord, vrai gin et biodynamie

Il y avait foule pour la signature d’On ne meurt pas la bouche pleine. Une pléiade de journalistes, mais aussi quelques figures du quartier, comme cette femme fardée à l’excès qui m’a confondue avec je ne sais qui - elle n’était pas très claire…-, le romancier Harold Cobert, un faux lord qui fait du vrai gin du côté de Barbès, l’ami et agent (pas de police, mais de photographes) François Ha Minh Tinh ou encore… Emmanuelle et Mathieu. Ce duo fait du vin. Où ça ? Près de Colmar, où ils ont créé le Vignoble du Rêveur, qui mixe bio, biodynamie et cuvée baptisée « Singulier ».

Cakes, blanquette et lève-tard

Ça se ruait sur le buffet. De la blanquette jusqu’aux tartes et cakes, tout le monde a goûté à tout. En quête de saveurs venues d’ailleurs, pour les uns. En vue d’éviter les sous vide ou surgelés en rentrant chez eux, pour d’autres. D’aucuns ont même commencé par le sucré : car ils venaient de se lever… Sourires « Email diamant », poignées de mains et cartes de visite échangées entre petits fours et verres qui se vidaient à la vitesse grand V : les pratiquants de la « bienveillance » parleront de « convivialité » ; les plus caustiques, d’une ambiance de campagne électorale. On a salué la critique littéraire Pascale Frey, papoté avec François Ha Minh Tinh, fait honneur au vin des Alsaciens et promis au « Lord of Barbès » de passer le voir dans son bouclard. Ce sera à suivre dans une prochaine histoire.