Merci ! Grâce à vous, mes « amis » virtuels, ceux des réseaux dits « sociaux », j’ai beaucoup voyagé durant cet été. Sans pour autant quitter Paris. Je n’ai pas vécu la foule et les retards dans les trains. J’ai évité les fouilles et portiques des aéroports. Je n’ai pas ramé à trouver une place pour garer une voiture aux abords d’une plage… Et pourtant j’en ai vu du pays. Grèce, Corse, Italie, Côte d’Azur, Bretagne, Pays Basque et même Etats-Unis… Je vous ai suivis partout. Tout le temps. Surtout le soir, au moment du coucher du soleil.

Cheeseburger au McDo et tarama du Monop’

Ah ! Des couchers de soleil, j’en ai vus des tas. Bien plus exotiques que celui que j’aperçois entre les branches des arbres du boulevard de Port Royal. Il suffisait que je me balade sur Instagram pour voir le soleil rougir à Mykonos, Saint-Florent, Amalfi, Syracuse, Saint-Tropez, La Baule, au Ferret, à Los Angeles ou encore Phoenix… Ouais, j’ai beaucoup voyagé. Si bien que ces destinations ont inspiré mes menus. Cheeseburger au McDo des Gobelins quand le soleil se planquait en Arizona, tarama du Monop’ du boulevard Arago lorsque les îles grecques plongeaient dans l’obscurité, pizza d’un Italien de la rue Mouffetard quand les derniers rayons disparaissaient au milieu des îles Eoliennes…

Crêpes et galettes, Persol et Ray-Ban

Encore merci d’avoir partagé ces cartes postales estivales, auxquelles j’ajoutais parfois ces images, prises en journée, de vos pieds, maillots, plongeons, bouquins, salades, fruits de mer, crêpes et galettes, chapeaux, Persol et Ray-Ban, cheveux mouillés… J’en sais désormais un peu plus sur vous. En particulier sur ceux que je n’ai jamais vus de ma vie. Ceux que je vais peut-être croiser un jour dans Paris, sans savoir que ce sont des… « amis ».