Il fallait montrer patte blanche pour entrer. Présenter son carton d’invitation. Faire cocher son nom sur le long listing. Saluer la PR de la soirée. Un comité d’accueil à l’ancienne. Normal : Fillon a fait 44,2% dimanche soir… Une fois dans la place, tout le gratin de la déco était là pour fêter les 30 ans de la galerie Avant-Scène, orchestrée par Elisabeth Delacarte et située place de l’Odéon. Journalistes, stylistes, décorateurs, designers, amateurs, collectionneurs… il y avait du monde et d’aucuns en ont profité pour aérer tailleur vert, bijoux, escarpins dorés, attaché case vintage, tote bag à message.

Livrée blanche et fourrure rose

On a aimé le serveur en livrée blanche, les potins mondains glanés entre deux coupes de champagne, la rencontre avec Laurence Picot et la console revêtue d’une fourrure rose. Les plus timides n’osaient pas approcher certains créateurs. A l’instar de cette fan d’Hubert Le Gall, plantée à deux pas de lui : « J’ai l’une de ses commodes dans mon salon. J’aime beaucoup son travail, mais je ne veux pas le déranger… »avant-scene-2

Ligne 10, Fig Mag et Barbour

« Mon mec vient de m’envoyer un SMS ». Du genre ? « Suis dans le métro. Une dame âgée me trouve élégant… » Pas de révélation sur l’auteur du message en train de se faire draguer par une vieille sur la ligne 10, ni sur celle qui l’a reçu. Mais ça a bien fait marrer la journaliste du Fig Mag, Laurence Mouillefarine. Pendant ce temps, quelques impatients attendaient l’arrivée de l’architecte d’intérieur et designer Elisabeth Garouste. Un autre a fait un caramel à une copine, car il n’avait pas été convié à un vernissage. Et des habitués de la galerie parcouraient la fiche des prix pour les créations présentées et signées Andrea Salvetti, Stéphane Ducatteau, Jacques Jarrige, Le Gall ou encore Garouste. Pas vu de loden, ni de Barbour sur le dos des invités. Normal : Fillon est en piste, mais pas encore en poste.